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Le transport en commun en zone rurale est en France de qualité toute relative, parfois jugé non pertinent pour des territoires trop peu peuplés, voire inexistant pour des raisons souvent financières. À tous les échelons du territoire, les pouvoirs publics semblent s’accorder sur le fait que le transport en commun en zone rurale coûte cher et que visiblement l’unique solution serait la suppression de l’offre, car de toutes les façons les usagers s’en détournent. Le rapport Spinetta en est une récente illustration. À une échelle plus locale, il n’est pas rare d’entendre des maires de communes rurales souhaitant s’affranchir des dépenses publiques en transport avec toujours cet argument d’une demande faible et donc des recettes trop maigres. Faut-il donc être fataliste face à ces constats et s’aligner sur le discours ambiant? […]

Mathias Cureau (Trans-Missions)

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