Projets

Evaluation de différents scénarios de mobilité à l’horizon 2050 réalisée pour la SNCF dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP 21) qui s’est tenue à Paris, fin 2015.

L’évaluation a porté non seulement sur les émissions de CO₂ mais a couvert toute une série d’autres impacts : les dépenses des ménages, les dépenses des collectivités, les accidents, la congestion, la pollution atmosphérique locale, l’emploi et la santé.

Trans-Missions faisait partie d’un groupement qui a élaboré trois scénarios de mobilité à l’horizon 2050 : « ultra-mobilité » (toujours plus vite, toujours plus loin), « alter-mobilité » (se déplacer autrement) et « proxi-mobilité » (la qualité de vie de la proximité). L’expertise de Trans-Missions a permis de chiffrer les impacts unitaires en termes physiques puis en termes monétaires.

Il est apparu que :

• seul le scénario « proxi-mobilité » permet d’atteindre l’objectif dit « facteur 4 » de division par 4 des émissions par rapport à l’année 1990. Il semble donc que les effets cumulés de la technologie et d’un changement radical de paradigme modal pour orienter systématiquement vers les modes de transport les moins émissifs, d’une évolution par rapport à la mobilité, d’un changement des règles d’urbanisme, soient nécessaires pour atteindre le facteur 4 ;
• lorsque l’on fait le bilan entre le bénéfice en termes de santé (à travers l’exercice physique) et les externalités négatives (accidents, congestion, pollutions locales, CO₂) le solde est nul dans le scénario « ultra-mobilité », est positif de 70 milliards d’euros dans le scénario « alter-mobilité », et est positif de 100 milliards d’euros dans le scénario « proxi-mobilité ». Ce bénéfice net représente plus de 3 % du PIB de la France.